• AIN

    ASSISE à côté de sa sœur Édith, Alice commençait  à être fatiguée de n'avoir rien à  faire. Elle avait bien jeté un œil sur ce qu'étais en train de faire sa sœur: Elle lisait un livre. Mais ce livre était bien ennuyeux, sans illustrations ni dialogues...                      C'était en une belle journée de printemps qu'Alice allait y retourner. Même si elle l'avait déjà oublié depuis, ma foie, belle lurette. Mais ou? Allez donc suivre les aventures d'Alice qui se poursuivent au Pays des Cauchemars, pour le savoir~

     

  • SOUDAIN, Alice entendu un drôle de bruit. Elle se retourna pour voir qui-est ce qui donc était en train de le faire, et vit sa chatte  jouer au beau milieu des feuilles mortes. <<Dinah! s'exlama t'elle en rigolant, Mais que fais-tu ici?>>                           Plus tôt, elle l'avait emmenée dans son panier pour lui faire faire sa sieste, et la voici en train de se débattre avec elle-même. Elle la saisie donc dans ses bras, et se leva pour aller trouver une occupation plus intéressante que de rester au même endroit ne rien faire. Quand soudain un  Lapin Blanc aux yeux roses vint a passer auprès d'elle en courant.

    Il n'y avait là rien de particulièrement remarquable, et Alice ne trouva pas non plus très extraordinaire d'entendre un lapin dire entre ses dents: <<En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part!! Oh là là, par toutes mes moustaches, en retard, je suis en retard!>> Mais elle se remémora tout d'un coup son aventure de lorsqu'elle avait sept ans, (entre temps elle avait grandit, et avait a présent onze ans.) et se mit a courir après lui en criant en vain: <<Attendez, attendez! Il me semble qu...>> Mais elle s’arrêta aussitôt car il lui semblait qu'il étais un peu trop loin pour qu'il ne puisse l'entendre. De plus, avec Dinah dans les bras, elle ne pouvait courir assez rapidement pour pouvoir le rattraper. <<Dinah, dit Alice, suis-moi bien cette fois, car je veux qu'au moins il y ai quelqu'un à mes côtés si je me retrouve seule...>> La chatte descendit de ses bras, et miaula. Alice recommença sa poursuite et eut la chance de le voir s'engouffrer dans une longue, basse, étroite et lugubre grotte. Elle s'arrêta un moment, se demandant qu'est-ce qu'elle devait faire.                                                                  Un instant plus tard elle s'y enfonçait a son tour avec son animal, ne se souciant pas du tout de comment elle allait en ressortir.                                                                                  La grotte était d'abord longue et plate comme un tunnel, puis elle présentait une pente si brusque et si raide qu'Alice n'eut même pas le temps de songer à s'arrêter avant de se sentir tomber dans ce qui semblait être un puits très profond. 

     

    <<Encore une fois...>>, se dit-elle.

     Puis elle repensa à la fois ou, dans le même cas, elle avait pensé <<Eh bien! Après une pareille chute, je n'aurais plus peur de tomber dans l'escalier! Comme on va me trouver courageuse, à la maison! Ma foi, désormais, même si je dégringole du haut du toit, je ne dirai rien!>> Et elle en rit, car c'était ce qui s'était produit, même si, quand elle s'était retrouvée dans le même cas auparavant, ce n'était qu'un rêve. Or, désormais, elle avait perdu l'habitude de rêver ainsi, comme une enfant. Et ça l'a justement tirée de ses pensées d'un coup: Ça semblait tellement réaliste! Et comment pouvons-nous savoir que nous sommes dans un rêve alors que nous sommes en train de rêver? Elle voulu en être sûre, et pour cela, il fallait se pincer: Elle avait mal.

    <<Ma parole! se dit-elle, comment est-ce que cela est possible? Non, je suis décidément en train de rêver, impossible.>> Sa chute était tellement longue: D'abord elle essaya de regarder en bas pour se rendre compte de l'aspect des lieux ou elle allait arriver,mais il faisait trop sombre pour y voir, ensuite, en observant les facades de ce puits, elle s'aperçut  qu'elles étaient recouvertes d'objets: Des armoires et étagères étaient suspendues sur les "murs", et des livres, des pots de confiture et des gâteaux voltigeaient. Elle saisit au passage un livre, mais il était si lourd qu'elle était obligée de le s'en séparer, et comme aucune étagère ne se présentait à elle pour qu'elle le repose, elle se sentit en devoir de simplement le lâcher. Mais, contrairement a ce qu'elle aurait pensé, il remonta a la surface du puits. <<Eh bien, se dit-elle, dans qu'elle genre d'endroit vais-je encore m'aventurer?>> Elle vit soudainement Dinah en train aussi, tout comme elle, de flotter. Elle l'attrapa et la serra si fort que la pauvre se sentit étranglée.

    Elle tombait, tombait, tombait. Elle commençait a rêvasser, quand soudain patatras! Elle s'affala dans un tas de branchages et de feuilles mortes, et sa chute pris fin.~


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